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1000 likes ou je le lâche

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« 1.000 likes ou je le lâche » Rassurez-vous, cette phrase n’est pas de moi (la photo non plus d’ailleurs). Mais cette accroche m’amène à questionner nos limites pour obtenir des likes 👍 Car la dopamine libérée par les likes peut conduire à une véritable addiction.  On ne s’en rend pas toujours compte, mais c’est une « maladie ». Et même les meilleurs créateurs de contenus peuvent l’attraper. En effet, quand on a du « succès » (très relatif, on parle de likes, hein), il est parfois difficile d’accepter de générer moins d’engagement. Alors, on utilise des subterfuges, dont voici quelques exemples :  🎖️ On republie ses « best sellers » 🎉 On copie-colle des buzz qui viennent de Reddit ou Facebook sans vérifier la véracité des infos 📣 On fait des appels aux likes et aux commentaires 🏄 On surfe sur les tendances 🤳 On fait des selfies pour tous les sujets … Je vois plusieurs créateurs de contenus dont j’apprécie les contenus tomber dans ces pièges… Et je trouve ça très triste 🤢 ➡️ Pour en revenir à l’image et à la phrase partagée en accroche, elles sont vraies 🤯. (source : https://lnkd.in/egWEYpRP) Un papa a publié cette photo sur Facebook en indiquant que si le post n'obtenait pas 1.000 likes sur Facebook, il « jetait » son bébé 😱 Oui, oui, vous ne rêvez pas. Bonnes nouvelles (pour une fois) : 1️⃣ Le bébé va bien, 2️⃣ La justice s’est saisie du sujet, 3️⃣ Le papa addict aux likes a été condamné en 2017 à deux ans de prison ferme par le tribunal de Dar El Beida (Algérie). Bon, pas sûr qu’une simple peine de prison sans obligation de soins psychiatriques 🤕 soit réellement la solution… Mais c’est rassurant de savoir que la justice se saisit de temps à temps des dérives des réseaux sociaux ! 🚨 Maintenant, à votre tour de faire une introspection, vous êtes vous déjà demandé jusqu’où vous seriez prêt ou prête à aller pour faire du like ? Astuce : cela peut être intéressant de se fixer des limites et de les partager avec des amis proches et sans filtre pour qu’ils puissent vous les rappeler si nécessaire.

Le débunk

Suite à un double tag sur ce post, nous nous sentons obligés de répondre au post de Sylvain Tillon. Dans un esprit de neutralité, il n'a pas participé à l'élaboration de ce commentaire. Les photos présentées dans ce post sont authentiques. Elles avaient été postées sur Facebook par un homme en Algérie qui demandait des "likes" sous peine de lâcher l'enfant. Tout le reste du post de l'auteur est correct. https://nymag.com/intelligencer/2017/06/man-sentences-for-dangling-baby-out-window-for-facebook-like.html Même si CVC trouve que Sylvain Tillon a eu la main un peu lourde en matière de "putaclic", nous ne pouvons pas le contredire de peur qu'il fasse la même chose avec nos bénévoles. Heureusement nos locaux sont au rez-de-chaussée.

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