C’est en partie vrai. Ce chiffre de 853 exécutions en 2023 provient de l’enquête d’Amnesty international. Les autorités iraniennes refusant de fournir des statistiques publiques sur les condamnations à mort et les exécutions, ce chiffre est probablement plus bas que la réalité.
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Toutefois, Iran Human Rights a déclaré le 2 mai qu'au moins 63 personnes ont été exécutées dans les prisons iraniennes au cours de la deuxième quinzaine d'avril et au moins 171 personnes, dont six femmes, ont été exécutées entre janvier et avril 2024.
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Si l’on ramène le nombre d'exécutions recensées (probablement à minima) et le nombre de jours écoulés depuis le 1er janvier (131), nous obtenons le chiffre d’1,27 exécution / jour. Impossible donc de confirmer qu’un Iranien est pendu toutes les 5 heures depuis 2 semaines ou toutes les 8 heures en moyenne depuis le début de l’année.
Le nombre d’exécutions en Iran a augmenté de 172 % en 2023 par rapport à 2021. Elles sont utilisées pour réprimer les opposants, semer la peur et décourager les manifestations d'oppositions. C’est le taux le plus élevé depuis 2015 faisant de l’Iran le deuxième pays pratiquant le plus la peine de mort après la Chine.