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pile nucléaire

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On en a tous rêvé, les chinois l'ont fait. Oui, une pile à base de radioactivité a des avantages énormes, notamment sa durée de vie. On peut imaginer une barre d'uranium fixée à un élément, le tout enfermé dans un conteneur en plomb, en se désintégrant va irradier l'élément qui à son tour, libère des rayonnements Bêta (β) qui ne sont autres que les électrons (-) et protons (+). En réalité c'est plus contraignant car une telle batterie pèse lourd à cause du plomb (plusieurs dizaines de centimètres d'épaisseur), nécessaire pour absorber les rayonnements radioactifs en trop de l'uranium qui sont hautement mortels. De plus, aucun élément radioactif n'existe à l'état naturel produisant des rayonnements Bêta (β). La start-up chinoise Betavolt a récemment dévoilé une percée technologique majeure avec sa batterie atomique miniature, la BV100. Nous faisons le point sur les informations clés concernant cette innovation révolutionnaire. Une mini centrale nucléaire, sûre Imaginez la BV100 comme une minuscule centrale électrique. Au cœur de cette centrale, vous retrouverez du nickel-63, un type particulier de nickel. Cet élément radioactif se décompose, ce qui signifie qu’il change naturellement avec le temps. Ce processus de décomposition libère alors les rayonnements β. Au lieu de laisser ces rayonnements se perdre, la BV100 l’utilise alors à son avantage. Elle est en effet pensée de manière à capturer les fameux β libérés par le nickel-63 en décomposition et à les stocker pour alimenter divers appareils. Entre les couches de nickel-63, la batterie intègre également des feuilles d’un semi-conducteur en diamant monocristallin, dont l’épaisseur est minuscule (seulement dix microns). Cette conception sophistiquée contribue à optimiser l’efficacité énergétique de la batterie. Avec une capacité de stockage de 3 300 mégawattheures, la BV100 affiche une densité énergétique qui dépasse de plus de dix fois celle des batteries au lithium conventionnelles. Cette performance remarquable promet une alimentation constante sur une période exceptionnellement longue. L’un des faits marquants de la BV100 est en effet sa capacité à maintenir sa production d’électricité pendant une période impressionnante de cinquante ans, éliminant ainsi le besoin fréquent de recharge ou d’entretien. Avec des dimensions de seulement 15mm x 15mm x 1,5 mm, cette batterie présente actuellement une puissance de 100 microwatts et une tension de 3 volts. Bien sûr, cette capacité n’est pas encore suffisante pour alimenter des appareils électroniques courants tels que les smartphones. Cependant, elle laisse entrevoir des applications futures. La société Betavolt insiste également sur la sécurité de la BV100. La batterie ne génère en effet aucun rayonnement externe et est conçue pour ne pas prendre feu ni exploser en réponse à des stimuli. Cette caractéristique ouvre donc également la voie à des applications médicales potentielles (stimulateurs cardiaques et cœurs artificiels)

Le débunk

Difficile de vérifier à l’heure actuelle si c’est vrai. Cependant, voici ce que nous pouvons dire : ▶ Les batteries "betavoltaïques" ne sont pas une nouveauté, inventés dès les années 1970, elles ont été supplantés par les batteries au lithium moins chères. https://cvc.li/xEbfn ▶ Les batteries nucléaires sont déjà utilisées, notamment dans les vaisseaux spatiaux. https://cvc.li/smepO ▶ Une startup US prétendait en avoir développé une pour smartphone, mais il s'agissait d'une arnaque : https://cvc.li/IJJkk ▶ Betavolt prétend avoir percé le secret de la batterie atomique pour téléphone, appellé BV100, petite (15x15x5 cm³), utilisant, entre autres, l'isotope radioactif nickel-63 : https://cvc.li/uBpmM (en anglais : https://cvc.li/RRxZu) ▶ Cette entreprise chinoise assure qu'elle est sécurisée pour l'homme, enfermée dans un boîtier de protection contre les radiations, résistante au feu et aux explosions, opérant entre -60°C à 120°C. ▶ Sa durée de vie serait de 50 ans sans recharge. ▶ Après la période de désintégration, les isotopes Ni-63 se transformeraient en un isotope stable du cuivre, non radioactif, sans menace ni pollution pour l'environnement. ▶ Actuellement, cette technologie en est à la phase pilote : https://cvc.li/UwCfU

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