Lidl présente : Le Creuset vs. Silvercrest

Lidl France, Dans cette pub, Lidl nous offre un dilemme qui ferait bander Pol Pot : Le Creuset, 379 €, symbole d’excellence, de savoir-faire, de France enracinée, de cuisine intergénérationnelle et de mariage heureux… ou Silvercrest, 29,99 €, 100 % fonte de foutage de gueule, estampillée « savoir-faire d’ailleurs »,à mi-chemin entre une casserole et une métastase logistique. Et la question fatale : « À vous de choisir. » C’est-à-dire : Veux-tu mijoter dans l’amour du bien fait, ou te cuire le cerveau dans une bassine géopolitique au plomb recyclé ? Veux-tu la cocotte qu’on lègue ou celle qu’on jette comme un slip Lidl après un mois d’abus textiles ? Non Lidl. Ce n’est pas un choix. C’est un test de QI. Silvercrest n’est pas une cocotte. C’est la réincarnation ménagère de la fin de l’Occident. Un objet qui a traversé l’océan en cargo cancérigène, fait de plomb, de regrets, et d’enfants qui bossent à 12 ans pour que Brigitte cuisine son risotto sans mauvaise conscience. Tu mets ça à côté du Creuset, cocotte sainte, relique de fonte, torche culinaire portée de génération en génération, et tu nous dis « pourquoi payer plus » ? Mais parce que, mon brave, il y a une différence entre une cocotte et une déclaration de reddition. L’une est une promesse. L’autre est une soucoupe volante de trahison. Silvercrest, c’est le string de la ménagère défaitiste. C’est l’arme blanche du mondialisme Tupperware. C’est une cocotte wokiste, qui refuse de chauffer droit, qui milite pour l’indifférence thermique et s’autodétruit au premier gratin. Le Creuset, lui, ne débat pas. Il cuit. Il dure. Il transmet. Il a vu mai 68. Il a vu Mitterrand. Il a vu trois générations de bourguignons. Il a résisté à la mondialisation, au Nutri-Score, à la fonte discount, au tofu. Lidl, tu ne vends pas un produit. Tu vends une farce tectonique. Une cocotte pour cuire la France dans sa propre sauce.