Économie et société
La pyramide de Dale
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🎓 La pyramide didactique : un levier clé pour une formation efficace !
Dans le monde de la formation et de l’enseignement, comprendre comment l’on apprend est fondamental. C’est là que la pyramide didactique, souvent attribuée à Edgar Dale (et revisitée depuis), entre en jeu.
Elle nous rappelle une chose essentielle :
👉 Plus l’apprenant est actif, plus il retient durablement.
📊 Voici ce que cette pyramide met en lumière :
🔹 10 % de ce qu’on lit
🔹 20 % de ce qu’on entend
🔹 30 % de ce qu’on voit
🔹 50 % de ce qu’on voit et entend
🔹 70 % de ce qu’on dit ou discute
🔹 90 % de ce qu’on fait soi-même
💡 Moralité : sortir du “tout transmissif” et aller vers des approches actives, participatives et expérientielles.
Ateliers pratiques, jeux de rôle, simulations, co-construction : c’est là que la magie pédagogique opère.
En tant que formateurs, pédagogues ou responsables L&D, nous avons le pouvoir de transformer un contenu “vu” en une expérience “vécue”.
🔁 Et vous, comment intégrez-vous la pyramide didactique dans vos formations ?
Je serais curieuse de découvrir vos pratiques ! 👇
#Pédagogie #Formation #Apprentissage #Didactique #PyramideDeLApprentissage #LearningByDoing

Le débunk
Notre post est partie en 2 minutes chrono : un levier clé pour une suppression efficace !
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❌ Ce n’est pas le cône de DALE ni l’étude de DALE.
Edgard Dale propose effectivement « The cone of experience » (1946, page 47) comme un modèle théorique pour les médias audiovisuels. Il s’agissait de mettre symboliquement en ordre les expériences, de la plus abstraite à la plus concrète. Dale met en garde ses lecteurs sur le fait que la classification qu’il propose ne doit pas être considérée comme un ordre de rang ou une hiérarchie.
Pour résumer, le cône de Dale ne parlait pas d'apprentissage et ne mentionnait pas de rapport de hiérarchie entre les différents éléments.
Ce modèle est confondu avec le Remembering Cône (le fameux cône, devenu une pyramide, sur l’image)
A partir du cône originel de 1946, différentes versions apparaissent avec des origines très douteuses.
Nous passons d’une classification de l’information en fonction de son abstraction à un classement pédagogique en fonction de la rétention en mémoire.
Puis, le cône évolue avec le temps, on y voit apparaitre des pourcentages, d’une pyramide à l’autre, les % varient d’ailleurs.
Les données fournies sont, de plus, absurdes :
- De quoi parle-t-on ?
- Quel type de rétention ?
- Quid des aspects motivationnels ?
- Comment est évalué le % de rappel ?
- De quelles matières parle-t-on ?
- Est-ce indépendant du niveau de l’apprenant, de son expertise ?
➡️ Bref, aucune recherche empirique ni données scientifiques n'appuient ce cône. On le trouve généralement seulement dans les articles de vulgarisation ou dans des livres destinés au grand public.
📰 Molenda (2003) indique que la soi-disant preuve empirique du « cône de mémoire » semble avoir été fabriquée par des formateurs de l'industrie pétrolière ⛽️ dans les années 1960.
Sources:
https://cvc.li/DUCbR
https://en.wikipedia.org/wiki/Edgar_Dale
https://cvc.li/UNgKr
https://www.jstor.org/stable/44430318
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