Politique française et européenne
Les nombreux échecs professionnels de Thierry Breton
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Gastel Etzwane :
Le (vrai) CV de Thierry Breton, par Amélie Ismaïli. Journaliste Citoyenne :
- BULL (1993-1997) : le groupe s’effondre au départ de Breton, l’Etat doit mettre 100 millions d’euro pour lui éviter le dépôt de bilan.
- THOMSON (1997-2002) au bord du gouffre quelques mois après le départ de Breton; 3 ans plus tard la marque (qui était un fleuron de l’électroménager français) est vendu à un repreneur chinois pour une bouchée de pain
-FRANCE TELECOM (2003-2005): Breton refuse d’investir dans le tout 1er baladeur numérique MP3 au monde (3 ans avant l’Ipod) mais à la place initie une politique de management brutal pour pousser à des départs volontaires, le plan « TOP ». Son successeur en 2003 suit la feuille de route de Breton. Bilan : 19 suicides et au moins 12 tentatives en même pas un an.
- MINISTRE DE L’ÉCONOMIE (2005-2007) : Breton cède des actifs très rentables pour l’Etat a un prix dérisoire : Alstom, Aéroport de Paris, GDF et surtout nos Autoroutes. Ça allège très légèrement la dette publique à court terme (qu’il contribue QUAND MÊME à augmenter, passant de 1147 mds à 1211 mds pendant son mandat), à long terme c’est une catastrophe très sévèrement dénoncée par la Cour des comptes. L’Etat a perdu plusieurs milliards de recette publique grâce à Breton.
- ATOS (2008-2019). Breton endette le groupe par une “frénésie d’acquisitions” sans aucune vision stratégique et sans synergie, qui plus est à des tarifs surévalués (pour faire monter son cours en bourse). 2019 il part se planquer à la commission européenne, revend TOUTES SES PARTS (il savait que le vent allait tourner) et se prend quand même une retraite chapo qui coûte 20 milions d’euros à Atos (histoire de creuser son déficit). Un an après son départ, Atos plonge dans un longue descente aux enfers dont elle ne se remettra jamais. Valeur de l’action en 2019 = 68€. Valeur de l’action aujourd’hui = 0,002€ (c’est pas une blague).
Il y a aussi toutes les affaires liées à ses sièges dans certains CA : affaire RHODIA (monstrueuse affaire de délits d’initiés avec deux meurtres dans le lot), affaire Atos (surfacturation), affaire Canal+, affaire des radars, affaires des opérateurs, ect…
Conclusion : si nous vivions dans une démocratie saine, la France aurait d’abord l’obligation d’enquêter sur Thierry Breton.
https://lnkd.in/e74hr29p
Il faut rajouter à ce parcours exemplaire un passage chez Rothschild entre son poste de ministre et son poste à la commission européenne :
https://lnkd.in/eJxJJirX

Le débunk
✅Du vrai et❗des éléments tendancieux.
Chef d’entreprise politique tendance RPR, il a dirigé Bull, Thomson, France Telecom et Atos, toutes criblées de dettes quand T. Breton arrive.
❗Il entre chez Bull en 1993, puis en devient le dirigeant quand l’entreprise, juste privatisée, est au bord du gouffre. Il la rend dans un état moyen en 1997. Mais Bull sera emporté par la première bulle internet et sera recapitalisé en 2001 à hauteur de 100M€, puis 350M€ en 2002, 4 ans après son départ chez Thomson.
https://cvc.li/mrYKR
❗Il y récupère un groupe endetté de 14 milliards, qu’A.Juppé avait tenté de vendre pour 1€. Il vendra de nombreuses branches. Ca ne suffira pas à sauver l’entreprise, emportée par l’explosion de la bulle internet en 2002. L’électroménager avait été vendu en 1992, 6 ans avant son arrivée.
https://cvc.li/XHvST
❗France Telecom a une dette de 70 milliards à son arrivée et 40 milliards quand il repart. T.Breton lui fait subir un traitement de choc et une privatisation pour entrer dans l'ère du numérique. Mais c’est son successeur T. Lombard qui engagera les plans sociaux qui aboutiront à des condamnations pour harcèlement.
Bilan mitigé donc pour ces 3 entreprises, mais une réputation de sauveur pour T. Breton.
https://cvc.li/GmSWm
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