Les CRS ont matraqué et gazé des feministes le 8 mars 2025 à Paris

🇫🇷 Les CRS jouent les gros bras face aux droits des femmes : bienvenue en France, 2025. Samedi 8 mars, Paris. Une manifestation internationale pour les droits des femmes, partie de République, pancartes en l’air et revendications légitimes au poing. Que font les CRS ? Ils chargent. Oui, vous avez bien lu : matraques et gaz lacrymogènes contre des femmes venues scander l’égalité. Un tableau qui ferait presque rire s’il n’était pas aussi consternant. On constitutionalise l’IVG en fanfare, mais on écrase celles qui osent rappeler que les droits, ça se vit, pas juste ça s’écrit. Derrière cette démonstration musclée, il y a des décideurs – pas juste des képis sans visage – qui semblent coincés dans une boucle temporelle. On leur parle d’écart salarial (toujours 22 % en moyenne, merci les stats de l’INSEE), de précarité (62 % des smicards sont des femmes), de violences qui tuent encore en silence, et leur réponse ? Disperser à coups de bouclier comme si crier "Mon corps, mes choix" était un crime de lèse-majesté. C’est pas une bavure, c’est une stratégie : en 2020, une marche féministe pacifique finissait déjà en nasse, images à l’appui. Cinq ans après, même cynisme, même mépris. Le pompon ? Charger une manif pour les droits des femmes le jour où le monde entier regarde, ça ne s’invente pas. Ces génies de l’ordre public ont transformé un symbole en farce : protéger l’égalité en la piétinant. Alors, messieurs les stratèges, un conseil gratuit : la virilité, c’est pas dans la matraque, c’est dans le courage d’écouter. À bon entendeur.