L'obésité infantile dépend de la classe sociale

L’OBÉSITE INFANTILE, UNE INJUSTICE SOCIALE — Il est intéressant de constater que les enfants d’ouvriers sont davantage touchés par le surpoids et l’obésité que les enfants de cadres. En effet, parmi les enfants d’ouvriers, 16 % en grande section de maternelle et 22 % en CM2 sont en surcharge pondérale, contre 7 % et 13 % parmi les enfants de cadre. Contrairement aux idées reçues, cette différence n’est certainement pas liée à la volonté, à l’éducation ou même aux revenus, mais bien à l’incidence de la maladie différente selon les classes sociales, principalement liées aux différences épigénétiques, c’est-à-dire à une sensibilité transmise par les jeunes à la maladie liée Aux difficultés de vie de ses ancêtres qui ont développé des mécanismes de mise en réserve face a la pénurie alimentaire sur plusieurs générations. — Malheureusement, une fois que c’est défense sont présentes dans ces jeunes, elles se transmettent et s’aggrave la génération en génération surtout si l’enfant est exposé au facteur de risque de la maladie, obésité, telle que la mauvaise alimentation dans son ensemble (produits, transformés, trop salé, trop sucré, édulcorants , perturbateurs endocriniens …), la sédentarité, le mauvais sommeil et la gestion des émotions — L’obésité dans l’enfance est un élément prédictif de l’obésité à l’âge adulte : la probabilité qu’un enfant obèse le reste à l’âge adulte varie selon les études de 20 % à 50 % avant la puberté, et de 50 % à 70 % après la puberté. — L’obésité peut entraîner dès l’enfance, des difficultés respiratoires et des troubles musculo-squelettiques mais aussi un risque accru de fractures. — A partir d’électrocardiogrammes, des scientifiques ont pu constater que plus l’indice de masse corporelle de l’enfant est élevé, plus les membranes du cœur sont épaisses.  Les vaisseaux sanguins des enfants obèses présenteraient également des caractéristiques semblables à celles des adultes souffrant de maladies cardiovasculaires. De plus, la pression diastolique ainsi que la pression systolique sont plus importantes chez les adolescents au plus fort indice de masse corporelle… Parlons-en lors d’une consultation