La géobiologie, une pratique indispensable pour l’élevage

L'intervention d'un géobiologue en élevage est positive dans plus de 70 % des interventions : le saviez-vous? Pionnière en matière de recours à la géobiologie, la France connaît, on le sait, une augmentation continue de la taille des troupeaux et des installations électriques en élevage : salles de traite, tanks à lait, DAC, robots de traite, laboratoires de transformation fromagère, moteurs électriques, panneaux photovoltaïques, toujours plus importantes et complexes. Or l’électricité, si elle n’est pas bien maîtrisée connaît des défauts d’isolement, produit des courants de fuite, entraîne des perturbations pour les animaux (troubles du comportement) et parfois pour les travailleurs (fatigue). Ces défauts sont accentués si les bâtiments sont construits sur un sous-sol potentialisé par les perturbations électriques. L’intervention du géobiologue en élevage consiste à établir un diagnostic des influences des différentes perturbations électriques et telluriques. La géobiologie fait appel à de la science (la physique et la géologie), à des connaissances empiriques et à un protocole précis avec des outils adaptés. Le géobiologue se forme au métier selon un cursus assez long et intervient dans un cadre professionnel établi par deux organisations professionnelles nationales et des associations régionales qui s’appuient sur une charte professionnelle et un code de déontologie. Ce cadre garantit les moyens mis en œuvre par le géobiologue. L’homme de l’art consigne son diagnostic dans un rapport d’intervention. Il appartient ensuite à l’éleveur de procéder aux améliorations avec l’aide d’un professionnel compétent, souvent son électricien. Le résultat dépend donc de l’éleveur autant que du géobiologue. Il est positif dans plus de 70 % des interventions.