Culture et histoire

On ne peut pas parler de races humaines

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Non, il n'existe pas de différences significatives dans la composition biologique du sang entre les personnes en fonction de leur couleur de peau (noire, blanche, jaune ou autre). Le sang humain est universel dans sa composition fondamentale et comprend les mêmes composants essentiels : Globules rouges (transport de l'oxygène) Globules blancs (défense immunitaire) Plaquettes (coagulation) Plasma (partie liquide qui transporte les nutriments, hormones et déchets) Cependant, il peut y avoir des variations génétiques liées aux groupes sanguins (A, B, AB, O et Rhésus + ou -) entre populations, mais ces variations ne sont pas spécifiques à une couleur de peau ou à une "race". Ces différences sont davantage influencées par les origines géographiques et l'héritage génétique. Exemples de facteurs influencés par la génétique : 1. Prévalence de certains groupes sanguins : Par exemple, le groupe sanguin O est plus fréquent en Afrique, tandis que le groupe A est plus courant en Europe. 2. Prévalence de maladies génétiques liées au sang : Certaines maladies, comme la drépanocytose (anémie falciforme), sont plus fréquentes chez les populations d'origine africaine ou méditerranéenne. Cela résulte d'une adaptation évolutive à la protection contre le paludisme. En résumé, la couleur de peau n'a pas d'impact direct sur la composition ou la qualité du sang, mais l'héritage génétique, lié à l'origine géographique, peut influencer certains aspects.
Image: On ne peut pas parler de races humaines

Le débunk

✔️ C’est vrai. La composition générale du sang est globalement constante à travers l’espèce humaine. Outre les systèmes les plus connus, ABO et rhésus, il existe bien d’autres systèmes, découverts plus ou moins récemment, de classification et de compatibilité sanguine. Le phénotype “Bombay” est un exemple qui montre, par son nom, que l’on a pensé d’abord que ces groupes pouvaient être liés à l’origine géographique de leurs porteurs. Mais des cas identifiés ailleurs (par exemple https://lc.cx/-oiPK0) ont pu montrer l’inverse. La couleur de peau et les caractéristiques sanguines sont d’origine génétique et corrélées : ainsi, il est vrai que la drépanocytose affecte davantage les populations d’origine subtropicale (https://lc.cx/4Lxf22 ; https://lc.cx/onIqpO), elles-mêmes à la couleur de peau plus foncée que les ethnies des zones tempérées. Ainsi, sans être le facteur responsable, la couleur de peau est un facteur d’identification de risques. Il n’en demeure pas moins que les transfusions inter-ethniques sont tout à fait possible, si les groupes sanguins sont compatibles. Pourtant, pendant la ségrégation aux Etats-Unis, les sangs issus de dons ont aussi été ségrégués pendant quelques années (https://lc.cx/xwCmG3) !

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