Culture et histoire
Histoire du détenu Maximilien Kolbe
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Le prisonnier qui a fait plier le chef SS d’Auschwitz
Le Block 11 ou Block de la mort (Todesblock) est l’enfer dans l’enfer du camp: en son sous-sol fut expérimenté le funeste Zyclon B des chambres à gaz et de nombreux prisonniers furent torturés, fusillés, battus à mort et condamnés à mourir de faim et de soif.
Et c’est un prisonnier, mort dans ce block, qui fit plier le Hauptsturmführer de la SS Karl Fritzsch en juillet 1941.
Après une évasion du camp, celui-ci désigne alors 10 prisonniers pour aller mourir au bunker de la faim. Mais un prisonnier condamné s’exclama en sortant des rangs: « Ma pauvre femme ! Mes pauvres enfants ! Que vont-ils devenir ? ».
Le détenu 16670 sort alors des rangs.
« Que me veut ce cochon de polonais ? » s’exclame Fritzsch. Il demande à prendre la place du prisonnier. A la surprise générale, le chef SS accepte et se plie à la volonté du frêle détenu.
Ce prisonnier est Maximilien Kolbe, un prêtre catholique polonais, prisonnier politique en raison du caractère anti-allemand de ses publications et de l'accueil prodigué aux personnes persécutées, dont 2 300 juifs, en son monastère de Niepokalanów. Il ne lui reste qu’un quart de poumon. Il est là debout, défiant paisiblement l’autorité nazie et il gagne.
Et là, au milieu de cet enfer terrestre où la faim et la soif poussent habituellement les condamnés à la folie, aux hurlements et à s’entre-tuer, le gardien du bunker témoignera qu'en très peu de temps, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie, au moyen de prières et d'oraisons et Juives: un oasis de paix au cœur même du Mal.
Après trois semaines sans nourriture et sans eau, le père Kolbe demeure en vie, alors que tous ses compagnons sont morts. Il est alors exécuté le 14 août 1941 d'une injection d'une dose létale de phénol dans le bras: il tendra lui-même son bras au Kapo, le regardant ardemment dans les yeux.
Je rêve à la réalisation d’un film sur cette figure exceptionnelle qui dépasse le monde catholique et démontre la puissance de l’humanité transcendée par la spiritualité: la force des doux.
Notre monde a besoin de connaître cette vie trop méconnue.
“Dans les grandes crises, le coeur se brise ou se bronze.”
Honoré de Balzac
Préparons les cœurs à se bronzer…

Le débunk
Le fond de l’histoire est vrai mais romancé
La citation finale est bien de Balzac :
https://cvc.li/QIrwu
La 1ère photo est bien celle de Kolbe : https://cvc.li/QUUJP
La 2ème est de la cellule d’affamement : https://cvc.li/yWpvd
Kolbe, saint patron des journalistes (il a créé un journal catholique au Japon), était résistant et présumé antisémite.
Il a bien abrités, entre autre, des Juifs dans son monastère.
https://cvc.li/apgYd
Il ne lui restait qu’un poumon ET ¼ (dû à la tuberculose)
https://cvc.li/BnLeJ
Un prisonnier à Auschwitz, présumé évadé (il fut ensuite retrouvé noyé dans les latrines) initia la sélection de 10 prisonniers pour mourir de faim et de soif.
https://cvc.li/RWJgz
Aucune trace de la citation de Fritzsch, mais Kolbe a dit :
« Je suis un prêtre catholique, je veux mourir pour cet homme. Je suis vieux ; il a une femme et des enfants... Je n'ai personne. »
https://cvc.li/EgTRg
https://cvc.li/spFxv
Pendant 3 semaines, on entendit Kolbe chanter, prier, et encourager. À la fin, 3 prisonniers, dont Kolbe, survécurent. Ils furent exécutés par injection létale. Pas trouvé le "regard » du post, mais selon des témoins, Kolbe est mort en priant. https://cvc.li/CAehN
Il y a déjà un film sur lui : https://cvc.li/YygyE
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