C’est vrai, mais cela date… de 2016, et cela reste encore un doux rêve en 2024 !
La publication présentait l’utilisation d’aides à la propulsion des spermatozoïdes jusqu’à l’ovule :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26699202/
Ces robots spermatozoïdes (Spermbots) sont des dispositifs associant une cellule vivante à une structure synthétique, le tout pouvant être guidé à distance, par exemple, via un champ magnétique. Cette solution apparaît prometteuse pour lutter contre l’infertilité humaine croissante.
Cependant, la technologie en est encore au stade des essais in vitro et n’a pas passé le cap des essais cliniques. Une publication récente de chercheurs chinois dans l’International Journal of Nanomedicine (
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11149708/) synthétise l’état de l’art et les principaux obstacles à surmonter pour déployer la technologie. Parmi les défis restants, il faut garantir l’élimination des parties synthétiques afin d’assurer une innocuité totale pour l’homme.
Enfin, des questions de bioéthique se posent encore. Cette problématique, jusque-là traitée par des chercheurs en nanomatériaux, doit désormais être abordée plus précisément par des experts en médecine reproductive