Nutrition et santé

Le stress au travail

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Qu'arrive-t-il au cerveau dans un lieu de travail toxique ? Il rétrécit. Suite à un burnout, un proche ressent une intense fatigue, des vertiges, une incapacité à se concentrer dès qu'il est devant son poste de travail. Problème : on lui refuse un arrêt de travail. Pourquoi ? Selon son médecin, ses symptômes sont qualifiés de psychologiques (donc invisibles). Il faut une preuve physique ? Alors, je me suis tourné vers les neurosciences, puisque la psychologie ne semble pas convaincre ce médecin. Des études en neurosciences montrent que le stress chronique lié au travail provoque des modifications mesurables dans le cerveau. Les résultats montrent une diminution de la matière grise dans des zones du cerveau qui ont des fonctions clés comme : la mémoire, la concentration et la gestion des émotions. Conséquence : le travail devient encore plus difficile à supporter. En résumé : le stress chronique ne laisse pas qu’une trace invisible. Il impacte physiquement notre cerveau. PS : Je suis expert en marketing, pas en santé. Si le marketing vous intéresse, abonnez-vous. PS 2 : Les études en IRMf ont leurs limites. On parle ici de corrélations, pas de causalité. Pour approfondir, tapez sur Google Scholar : Bullying at workplace, Burnout neuroimaging Sources : Nolfe, G., Cirillo, M., Iavarone, A., Negro, A., Garofalo, E., Cotena, A., ... & Cirillo, S. (2018). Bullying at workplace and brain-imaging correlates. Journal of clinical medicine. Blix, E., Perski, A., Berglund, H., & Savic, I. (2013). Long-term occupational stress is associated with regional reductions in brain tissue volumes. PloS one, 8(6), e64065.
Image: Le stress au travail

Le débunk

Vrai mais ! ✅ Les deux études mentionnées explorent bien l’impact du stress professionnel sur le cerveau via l’IRM. 1️⃣ Nolfe et al. (2018) : Cette étude montre que le harcèlement au travail est associé à une réduction de l’hippocampe et de la matière grise dans des régions spécifiques (gyrus temporal, cunéus). Les résultats proviennent de la comparaison entre 23 patients souffrant de troubles liés au travail et 15 témoins. https://cvc.li/NKhEL 2️⃣ Blix et al. (2013) : Cette recherche relie le stress chronique à des réductions de la matière grise dans le cortex cingulaire et préfrontal, ainsi qu’à des diminutions des noyaux caudé et putamen. Ces résultats sont basés sur des IRM de sujets stressés et non stressés. https://cvc.li/AylEn 🤔 Ces études, publiées dans des revues à comité de lecture, utilisent des méthodes solides mais sont transversales (observation à un moment donné). Cela limite l’établissement de liens de cause à effet, contrairement aux études longitudinales (suivi sur une période). En résumé : Le stress professionnel peut altérer des zones clés du cerveau à un moment donné il reste à savoir l’impact à long terme que cela peut engendrer.

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