Environnement et écologie
L'élevage, c'est pas craignos pour le climat
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On commence enfin à apporter de la nuance dans le discours sur l'élevage, particulièrement en France. Durée de vie plus courte du méthane comparé aux autres GES, stockage du carbone dans les sols des prairies permanentes, albédo supérieure des mêmes prairies permanentes, etc...
Tout est dans l'équilibre, il faut de l'élevage pour nos paysages et la biodiversité, mais pas n'importe quel élevage.
Merci Sabine Bonnot d'avoir mis en avant le rapport du CGAAER du ministère de l'agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt.
4p1000 Initiative

Le débunk
🧐 C’est compliqué.
Le rapport dont sont issues ces conclusions est disponible sur le site du ministère de l’agriculture.
https://urlr.me/eZMpE
Le GIEC mentionne bien plusieurs méthodes pour mesurer le potentiel de réchauffement global, dont le PRG* ou le PRG-100.
L'utilisation du PRG* prend en compte la durée de vie des GES et est influencée plus par l'évolution des émissions que par leur hauteur absolue. Son utilisation est sujet à débat, puisqu'elle suggère qu'un pays avec un gros cheptel stable produirait moins de GES qu'un pays avec un petit cheptel en croissance. https://cvc.li/GbVBw
Aussi, on pourrait craindre l'utilisation par les industriels de la viande pour se dédouaner de l'impact de l'élevage sur le réchauffement climatique. L’étude de H. Ritchie, fait état de l’impact CO2 de différentes sources de protéines, et place les « meilleurs » des ruminants globalement au même niveau que le « pire » des volailles, et toute protéine animale supérieure aux protéines végétales. https://cvc.li/kybWQ
À retenir du rapport du ministère : la nuance est en effet nécessaire. Il met en avant la complexité à quantifier l’impact d’un élevage sur son environnement et la variabilité de l’impact suivant le type d’élevage.
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