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Imane Khelif est un homme !

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🇩🇿🇫🇷 Ce 5 novembre 2024, Le Correspondant, revue Française, a publié des informations précises issues du dossier médical d’Imane Khelif, révélant que l’athlète, qui s’avérerait être un homme (né sous le nom d’Aymane Khelif), présente un caryotype 46XY et souffre d’un déficit en 5-alpha réductase de type 2. Ces détails, désormais publics, ne laissent plus de place au doute quant à son sexe biologique masculin, soulevant un tollé sur la scène sportive internationale. Face à cette divulgation explosive, les conséquences pour Khelif pourraient être lourdes. Plusieurs fédérations et parties concernées envisageraient d’ouvrir des poursuites pour réclamer le retrait de sa médaille d’or, remportée dans des compétitions féminines. Cette affaire pourrait même aller jusqu’à des demandes de compensations financières, non seulement auprès de l’athlète, mais aussi de la Fédération algérienne, accusée d’avoir dissimulé la véritable identité de Khelif et d’avoir engagé un athlète dans une catégorie où il n’aurait jamais dû concourir. Cette affaire, qui pourrait se transformer en un véritable scandale judiciaire, relance également le débat sur les critères d’éligibilité dans les compétitions féminines et les responsabilités des fédérations nationales en matière de transparence. Des sanctions envers la Fédération algérienne ne sont donc pas exclues, alors que la communauté sportive internationale exige des réponses et des mesures pour garantir l’équité des compétitions.
Image: Imane Khelif est un homme !

Le débunk

❌ C’est évidemment (toujours) faux. Cette fake news a été relancée par Djaffer Ait Aoudia, autoproclamé grand reporter et journaliste, propriétaire du média et site français lecorrespondant.net L’infox est accompagnée d’un scan d’un extrait d’un rapport médical qui stipule qu’Imane Khelif serait en réalité un homme, et dans lequel on appelle la patiente par son prénom via une rédaction médicale grossière, parsemée de fautes d’orthographe et signée d’un “chef de service”. https://cvc.li/PQdsH On continue ? Article 226-13 du code pénal : “La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende”. https://cvc.li/ZPawG Non, ces données n’ont pas délibérément été rendues publiques sous couvert de journalisme, puisque c’est interdit. Relayée par des médias d’extrême droite et/ou complotistes, cette énième campagne de désinformation sur la boxeuse participe à relancer le harcèlement en ligne dont elle a déjà été victime et contre lequel elle a déjà porté plainte. https://cvc.li/NIWIo Enfin, le cyberharcèlement est puni par la loi. https://cvc.li/VjLms

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