Culture et histoire
Andros résistant pendant la 2è Guerre Mondiale
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Derrière les marques, il y a parfois des histoires touchantes.
(Celle-ci est très particulière)
L'histoire relie deux clients dans un magasin.
Le premier client remarque dans un supermarché qu'une dame âgée reste debout devant un rayon en essayant d'attraper un pot de confiture Bonne Maman.
La cliente cherchait en vain la saveur qu'elle désirait.
Elle peinait à lire les étiquettes et à les atteindre.
Le client lui a donc proposé de l'aider.
Après lui avoir tendu le pot de confiture de framboises, la dame âgée l'a remercié. Elle a marqué un temps de pause, puis interrogea : "Savez-vous pourquoi j'achète cette marque ?"
Le client lui a souri et répondu : "Parce qu'elle est délicieuse ?"
"Oui, c'est vrai," a-t-elle répondu en souriant à son tour, avant de faire une nouvelle pause. "Mais il y a une autre raison : je suis une survivante de l'Holocauste."
Le client n'était pas préparé à un tel échange au milieu de ses courses.
La dame âgée continua : "Pendant la guerre, la famille qui possède cette entreprise de confiture a caché ma famille à Paris. Depuis, j'achète toujours leurs produits. Et chaque fois que je vais faire les courses, mes petits-enfants me rappellent : 'Mamie, n'oublie pas d'acheter la confiture.'
Le client a écouté attentivement cette histoire et lui a répondu que c'était sans doute la meilleure raison qu'il n'avait jamais entendue pour rester fidèle à une marque. Ils se sont sourient et chacun a continué son chemin.
Cette histoire est tristement réelle. La famille Andros, fabricant de Bonne Maman et basé à Biars-sur-Cère (dans le Lot) a effectivement caché et sauvé des familles juives durant la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, ce village ne comptait que 800 habitants. Malgré la menace pesant, les villageois ont protégé des enfants juifs.
Une histoire touchante et une belle raison de choisir les produits Bonne Maman.
Chacun a le pouvoir de changer des vies.

Le débunk
🤔 Il n'existe aucune preuve permettant de déterminer si cette histoire est vraie ou fausse.
https://cvc.li/oXzXH
L'affaire a été investiguée par The Times of Israel :
https://cvc.li/UkaXD
L'anecdote provient d'un tweet de 2021, publié par un résident du New Jersey nommé Perino :
https://cvc.li/PpHTG
Le journal israélien a interrogé Perino et a relevé plusieurs incohérences dans le récit de la vieille femme, ainsi qu'un manque de détails pour corroborer cette histoire.
La société Bonne Maman a répondu à la Jewish Telegraphic Agency au sujet de cette affaire : « La famille préfère préserver sa vie privée et ne commente pas les questions d'ordre personnel ».
https://cvc.li/iicIQ
Le Yad Vashem, qui maintient une base de données très complète des « Justes parmi les Nations » – des non-juifs qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah – n’a trouvé aucune trace concernant la ville de Biars-sur-Cère ou ses habitants.
https://cvc.li/EFeiY
Un autre habitant du New Jersey avait déclaré au Jewish Standard en 2016 que lui, ses frères et sa sœur s’étaient cachés à Biars-sur-Cère. Cependant, sa sœur étant décédée en 2016, il est impossible que ce soit elle dont il est question dans le supermarché.
https://cvc.li/zgUXc
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