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L'énergie magique de Minato

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Si l'énergie mondiale repose encore sur la production des turbines à vapeur, certains pays se tournent vers des dispositifs moins coûteux et plus efficace, comme le dioxyde de carbone supercritique ou le Moteur Minato à énergie libre est disponible au Japon ! Dans ce contexte le nucléaire a-t-il encore sa place ? Le nucléaire ne peut aspirer qu'à un rôle mineur en complément des options incontournables que sont l'action sur la demande d'énergie et le développement des énergies renouvelables. 📍La première turbine de ce type a été inaugurée fin octobre, dans le sud des États-Unis. Ce projet, implanté dans une usine, a notamment été soutenu par le département américain de l'énergie, témoignant de l'intérêt croissant des États-Unis à ce sujet. ✅ Dix mille foyers alimentés Dans le domaine de l'énergie, cette turbine représente une première. Des projets existent, mais aucun n'avait été matérialisé jusqu'à présent. Et les desseins sont ambitieux. Cette turbine, d'une production estimée à 10 mégawatts (MwH) doit permettre d'alimenter 10000 foyers dans le Texas. Pour obtenir un dioxyde de carbone supercritique, la température doit monter à environ 31 degrés et la pression à 74 bars. À ces niveaux, le CO2 possède la densité d'un liquide et le double de la densité d'une vapeur d'eau. En revanche, le dépassement de ces ordres de grandeur a des conséquences sur la densité de la turbine à CO2. Pas de quoi inquiéter ses thuriféraires, qui soulignent ses performances environnementales et ses gains en matière d'investissement.
Image: L'énergie magique de Minato

Le débunk

✅ C'est vrai Les turbines au CO2 supercritique sont fonctionnelles depuis quelques années. Elles sont effectivement bien plus compact que les turbines à vapeur actuelles et devraient avoir un rendement plus élevé que les turbines à vapeur. https://energy.wisc.edu/industry/technology-highlights/supercritical-co2-gas-turbines Il faut néanmoins noter que pour chauffer le CO2, la même méthode est utilisée que pour les turbines à vapeur, c’est-à-dire le nucléaire. Ce dernier a toujours la part belle dans le futur de l’énergie. Outre l’économie de place pour l’usine, l’autre avantage est la rapidité « au démarrage » de production de l’électricité ( deux minutes pour le CO2 contre 30 minutes pour l’eau). Le grand défi pour cette production d’électricité à grande échelle est d’être capable de refroidir suffisamment rapidement le CO2 pour qu’il atteigne effectivement son état supercritique (32 degré Celsius). https://cvc.li/rGIZC

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