Environnement et écologie

La défense du houx

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L’intelligence du vivant : Le Houx 🌱Si un houx (Ilex aquifolium) perçoit que ses feuilles sont grignotées par un animal. En réaction au fur et à mesure, il met en place une « défense » en modifiant* sa structure de feuille pour les rendre épineuses lorsqu'elles repoussent. Ainsi, sur les houx plus grands, les feuilles supérieures (qui sont hors de portée) ont des bords lisses, tandis que les feuilles inférieures sont épineuses. Plus un houx est convoité plus ses feuilles seront épineuses et piquantes. 🌳 Un arbre est immobile, il ne peut pas fuir ses problèmes ! Il doit trouver le moyen de les régler avec ses nombreuses ressources. 😉Toute ressemblance avec un comportement humain ou non humain n’est pas fortuite ! ✍️ Les expressions en témoignent également : sortir ses griffes, untel est piquant. Un magnifique livre : L’élégance du hérisson, @Muriel barbery « Le monde entier est un cactus, il est impossible de s’assoir … » J.Dutronc hashtag#intelligenceduvivant hashtag#comportement hashtag#biodiversite hashtag#nature hashtag#qvt 📷Leif Bersweden See More
Image: La défense du houx

Le débunk

🤔 C’est peut-être vrai. Cette affirmation provient d’une étude publiée en 2012 dans le Botanical Journal of the Linnean Society. L’étude suggère que les variations des feuilles d'un même arbre résultent de la combinaison du broutage par les animaux et de la réponse moléculaire rapide des arbres à ce type de pression environnementale. https://cvc.li/oKRgJ L’étude, menée en Espagne, a porté sur 40 houx européens (Ilex aquifolium). Cette espèce peut produire deux types de feuilles différentes, un phénomène appelé hétérophyllie. https://cvc.li/oHsOW L'ADN des feuilles est identique. Cependant, des traces d’un processus chimique appelé méthylation ont été trouvées dans les feuilles épineuses, ce qui semble être causé par un broutage récent par des animaux. https://cvc.li/aJukN 🧐 Néanmoins, corrélation n’est pas causalité. La conclusion de l’étude met en garde contre cette confusion et souligne qu’une étude plus approfondie est nécessaire. Une telle étude serait toutefois très difficile à mener, car elle nécessiterait des expériences impliquant la manipulation contrôlée de l'herbivorie et de la méthylation de l'ADN, suivies de la vérification des effets sur le type de feuille. https://cvc.li/gdNXM (2ème paragraphe)

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